“The Imitation Game”

​​Après un premier film britannique moyen sur un génie de ce pays, j’appréhendais que le deuxième serait tout aussi moyen. Heureusement, “The Imitation Game” a un scénario mieux ficellé avec une mise en scène plus confiante que le “The Theory of Everything” auquel je faisais référence. En d’autres mots, un meilleur film 😉

The-Imitation-Game-Final-Poster

Synopsis de Cinoche.com

« Le mathématicien Alan Turing (Benedict Cumberbatch) est recruté par l’Angleterre au début de la Seconde Guerre mondiale afin qu’il les aide à décrypter Enigma, le langage codé utilisé par les Allemands. Turing est un homme brillant, mais plutôt asocial. S’attirant les foudres de ses collègues, il tente malgré tout de fabriquer une machine qui accélère le processus de déchiffrement, même si la plupart des gens croient ses efforts inutiles. Plus tard, lors d’un concours qu’il organise pour trouver les meilleurs cryptographes du pays, il rencontre Joan Clarke (Keira Knightley), une femme talentueuse et dégourdie. Même s’il préfère les hommes, Alan décide d’épouser Joan. Ensemble, ils forment dorénavant un duo solide aux aptitudes décuplées. »

J’ai adoré apprendre sur cette histoire classifiée de la Seconde Guerre Mondiale. Le rythme était enlevant et le contexte de terreur semblait réaliste, quoique légèrement édulcoré. La pression mise sur les décodeurs de l’équipe de Turing était palpable et nous gardait rivés à l’écran. Quel stress ces gens-là devaient vivre pendant de nombreuses années sans rien décoder! Nous ne pouvons que deviner, mais le film réussit bien à nous le faire imaginer.

Joan Clarke (Keira Knightley) et Alan Turing (Benedict Cumberbatch), deux excentriques qui se comprennent!

Joan Clarke (Keira Knightley) et Alan Turing (Benedict Cumberbatch), deux excentriques qui se comprennent!

Cumberbatch est superbe dans le rôle du génie troublé, interprétant le personnage de façon très humaine même s’il paraît souvent détestable. Cumberbatch joue de façon crédible un homme avec un trouble du spectre autistique à haut fonctionnement, n’exagérant jamais le génie au point d’être excentrique comme c’est le cas de nombreux films mettant en vedette des personnes sur le spectre (« Rain Man », etc.).  C’est toujours réconfortant de retrouver à l’écran quelque chose qui nous concerne, même si l’expérience est différente. Le Turing de ce film était un réconfort dans ma réalité… Il est vrai que les diagnostiques ne se faisaient pas à cette époque comme ils se font maintenant, donc ce TSA est présumé mais reste qu’il procura soulagement à un parent comme moi…

LE MOT DE LA FIN: Un film qui marie bien les deux univers d’un film intelligent et divertissant. La meilleure prestation en carrière de Cumberbatch et l’histoire méconnue d’Enigma en valent certainement la peine. Verdict? 8/10.

DERNIERS DÉTAILS : “The Imitation Game” (2014) réalisé par Morten Tyldum, scénarisé par Graham Moore, basé sur le livre Alan Turin : the Enigma de Andrew Hodges, mettant en vedette Benedict Cumberbatch, Keira Knightley, Matthew Goode et Mark Strong.

7 thoughts on ““The Imitation Game”

  1. hello
    je commente peu …mais je te lis toujours…
    heureuse que pour une fois ta rubrique sort et j’ai déjà vu le film
    Yessssssssssssss!
    évidemment mon chéri Cucumber ( comme l’appelle avec jalousie sans aucun doute , mon cher Mr mafamafa) est dans le film …ce qui explique que je l’ai vu.
    Je suis d’accord avec toi pour la prestation de Bénedict. Pour moi ce film a été bon du début à la fin grâce à lui….Son regard…sa voix…cette façon de dire les choses ….non je ne suis pas en train de m.égarer….je pense que c’est un acteur…qui ne cesse de révèler son talent. Ses rôles se moulent à lui…si bien qu’il parît vraiment être ces personnages écrit de toutes pièces. Avec de telles prestations…il donne envie d’en savoir plus……
    Ceci étant dit…mon élogie s’arrête. je crois que sans lui ce film passerait inaperçue. il y a un déséquilibre dans la construction du scénario que Keira essaye en vain de pallier. Je n’ai pas ressenti le poids de l’histoire…c’est ce qui manque en mon sens. ils nous ont attaché au x personnages..qui sont bien interprétés mais moins sur les enjeux… A force de ne montrer que cette pièce de travail ( majoritairement) et quelques rapides scenes ( de nuit) de bataille…on finit par moins y croire. un peu comme un mauvais rêve.
    Me comprends tu ?…nous avons ici une partie de l’histoire qui a une certaine importance et qui nous révèle comment les décisions sont prises…et à quel prix …et ces moments là sont trop rapides…

    Ce film reste pour tout de même un moment agréable et je le conseille…aussi …pas juste pour Bénedict…il y aussi Keira…enfin elle fait ce qu’elle peut. ;)….Rendons à César ce qui appartient à César…après l’avoir vu …j’ai cherché un livre à la biblio samedi dernier…pour en savoir plus…Pari réussi…pour tous! non ?
    Ps:…J’adore l,apparence de ton blog…trop bien !

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    • Haha! Ne t’inquiètes pas, que tu commentes une fois par année ou tous les jours, je suis contente de te lire.

      Je vois ce que tu veux dire par rapport au scénario mais je crois que le but était de surtout mettre l’emphase sur l’histoire de Turing et moins sur la guerre. Conséquemment, je n’ai pas été irritée par le flou des détails car lui-même n’était pas pris là-dedans, il voulait travailler sur son cher Christopher 😉

      Keira est une actrice que j’apprécie mais qui n’est pas toujours bonne. Elle a besoin d’un bon réalisateur pour la guider, c’est le cas ici comme dans les films de Joe Wright qui l’ont rendue connue (Atonement, Pride and Prejudice). Mais le film est vraiment celui de Benedict, c’est lui qui vole la vedette!

      Merci! Moi aussi j’adore l’apparence de mon blogue! 🙂

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  2. Pingback: Oscars 2015: les nommés sont… | WATTS AT THE MOVIES

  3. I knew the story & I’m glad the movie about this troubling part of history is a good one .

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  4. TSA ou pas, souvent les génies se retrouvent dans des classes à part. Alan Turing m’a rapidement fait penser au Sheldon Cooper de la série The Big Bang Theory. Peut-être est-ce une question d’équilibre? Lorsqu’une partie du cerveau est surdéveloppée, une autre sera sous-développée… Quoi qu’il en soit il est heureux de voir qu’il y a toujours une Penny ou dans ce cas-ci une Joan pour aider les génies avec les compétences sociales.
    Pour ma part j’ai bien aimé, une belle touche d’humour, une bonne part de tension, un voyage fascinant au travers les enjeux de l’époque.

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    • En fait, Sheldon Cooper est considéré comme ayant le syndrôme d’Asperger, qui est un des troubles du spectre autistique. Je pensais à lui aussi en voyant Turing car les deux ont des caractéristiques similaires dont des habiletés verbales fortes, mais des difficultés sociales au niveau de la filtration de ce qui peut/ne peut être dit, ainsi que le manque de compréhension du non-verbal. Bref, oui heureusement pour les “Penny” pour les aider 🙂

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