“The Nightmare Before Christmas”

Je vous attrape avant que vous me dites quoi que ce soit : « Non, je n’avais encore pas vu ce film! Ce n’est pas parce que je ne voulais pas, mais ma liste de films à voir est tellement longue… Mea culpa! »

Maintenant que je me suis expliquée, je vous parle de ce petit bijou provenant de l’imaginaire de Tim Burton.

Jack Skellington, le Roi des citrouilles de “Halloween Town”, est le maître de l’épouvante. Il passe son temps à préparer la prochaine fête d’Halloween, mais Jack commence à trouver redondant cette dont il est pourtant l’expert. Perdu dans ses pensées, Jack ouvre accidentellement un portail l’amenant à “Christmas Town”, et dans cet endroit il découvre tellement de choses extraordinaires qu’il souhaite amener à sa ville. Jack devient tellement obsédé par Noël, qu’il réussi à convaincre les habitants de sa ville de prendre en charge Noël. Par contre, ayant une compréhension halloweenesque de la fête de Noël, les choses ne se passent pas vraiment comme prévu, malgré les avertissements de la belle Sally…

Jack Skellington, étudiant attentivement un article de Noël.

L’histoire est vraiment très originale, on ne peut imaginer celle-ci faite d’une autre façon qu’à travers l’animation. Je dirais même que l’animation image par image embellit le film, met en valeur son excentricité parce que, justement, ce type d’animation est excentrique! Les chansons s’intègrent très bien, n’étant pas un poids lourd mais plutôt une complémentarité à l’histoire. Même si je n’avais pas vu le film, j’en avait vu assez d’extraits, que je me suis étonnée à reconnaître quelques unes des chansons! Ma mémoire fonctionne toujours, c’est merveilleux 😉 Blagues à part, ce que je retiens le plus de l’histoire est l’important message de marginalité et de tolérance; Jack, se prenant pour le Père Noël, a une vision très différente de ce que peut apporter le bonheur aux gens le 25 décembre, c’est ce qui lui cause des problèmes. J’avoue ne pas m’être attendue à retrouver un message aussi important dans ce film, mais tant mieux. Étant donné que le public cible du film sont les jeunes, c’est un excellent medium pour prodiguer ce message!

Voyant ce film 19 ans (eh oui!) après sa sortie, je peux dire que même si les technologies d’animation ont changé, la technique d’animation d’image à image utilisée vieillit bien. Étant peu populaire de par sa difficulté technique et par le temps requis pour sa complétion, surtout avec des studios hollywoodiens qui veulent produire leurs films rapidement, c’est agréable d’apprendre que ce film “récent” et ayant pris 3 ans à produire, est considéré comme étant un classique.

Évidemment, comme tout film ayant une touche Burton, la direction artistique est sublime! J’admirais tous les petits détails de “Halloween Town”, que ce soit l’environnement, les décors ou les personnages. C’était extrêmement agréable sur le plan visuel! 

LE MOT DE LA FIN : Ayant dit tout cela, je comprends pourquoi ce film est un classique! Même si je trouve cela dommage de le voir pour la première fois 19 ans après sa sortie, c’est peut-être mieux ainsi; je découvre le film d’une autre façon, avec les yeux d’un adulte au lieu de ceux d’un enfant, qui peut mieux comprendre les subtilités du message de différence du film. Verdict? LOUEZ-LE (OU REVOYEZ-LE) TOUT DE SUITE!

DERNIERS DÉTAILS : “The Nightmare Before Christmas” (1993) réalisé par Henry Selick, scénarisé par Caroline Thompson et Michael McDowell, basé sur le poème “The Nightmare Before Christmas” de Tim Burton, avec les voix de Chris Sarandon, Catherine O’Hara, Danny Elfman et Patrick Stewart.